Chacha .....
Sous son regard
d’un noir à arrêter le temps,
Son foulard bien
noué, sur son front de
guerrière,
Dans son sourire sans
fard, la blancheur de
ses dents,
Déjà une
jeune femme, presque plus une
enfant,
Du haut de ses dix huit
bougies, d’ un regard
fier
Elle chamboule mon
âme, malgré elle et
pourtant,
Elle ne se doute de rien,
elle vit
nonchalamment,
Vingt printemps nous
séparent, et d’hivers
presque autant,
Et te prendr’ dans
mes bras, du soir jusqu’au
matin,
Te promettre une maison, un chien, un avenir,
A défaut de
promesses ne t’offrir que mes
mains,
Ignorer les jaloux, les
crétins les bavards,
Me moquer des idiots, et
bâtir notre
histoire,
Et d’être
bien moins vieux, pour pouvoir te
séduire,
Une femme moitié
fatale, et puis moitié
garçonne,
Elle a un charme fou, et
ne s’en rend pas
compte,
Elle
n’écoute pas ce que les hommes lui
racontent,
Elle vit au jour le jour,
à l’école en
douceur,
Tantôt dans ses
cahiers, tantôt parmi les
fleurs,
Elle vit tout simplement,
sa vie vient de
s’ouvrir,
Et puis de temps en temps
elle voudrait bien
partir,
Mais viennent de résonner, les 38 coups du
sort,
Ais-je le droit de
t’aimer y croirais-tu
encore,
Imagine la galère,
d’être avec un vieux con,
Et puis ne plus jamais se
poser de questions,
Alors je ferme les yeux,
et tu es toujours
là,
Je souris doucement, je
vais arrêter, las,
De ne jamais pouvoir
reculer jusqu’à toi,
Impossible de remonter le
temps, malgré moi
…